EDF EN fait un recours en Conseil d’Etat pour s’exonérer de l'interdiction de destruction d'espèces protégées

Dans sa volonté de faire tomber tous les obstacles à la réalisation de ses parcs éoliens, EDF EN se présente comme le promoteur éolien spécialiste des projets les plus nocifs à la Nature et à sa biodiversité.

Voici trois illustrations de leur macabre spécialité.

EDF EN, avec son projet éolien dans l’estuaire de la Gironde, menaçait des milliers d’oiseaux migrateurs et la vie dans de nombreux hectares de marais. Heureusement EDF EN a dû faire marche arrière face à la forte opposition de la population et des élus locaux.

EDF EN, a construit un parc éolien à Aumelas (Herault), en zone Natura 2000 qui a décimé une population de faucon crécerelette. EDF EN vient d’être condamnée par la Cours de Cassation pour destruction illégale d’espèces protégées.

EDF EN, avec son projet éolien dans la forêt de Bouéry sur la commune de Mailhac sur Benaize (87), malgré l’opposition des services de l’Etat (Préfecture de la Haute Vienne, DREAL), de la majorité de population voisine et des associations locales de défense de l’environnement, s’acharne à contourner les lois de protection des espèces protégées, en particulier les chiroptères dont les populations sont très nombreuses dans cette forêt ancienne de feuillus, riche en zones humides et classée en Znieff 1. EDF EN a fait un recours en Conseil d’Etat contre une décision de la Cours d’appel de Bordeaux qui lui exige la réalisation d’une demande pour déroger à la destruction d’espèces protégées.

A la lumière de ces trois projets, on peut s’interroger sur les raisons qui permettent à EDF EN de s’affranchir des lois de protection de la biodiversité ou sur ce qui les pousse à les bafouer ?

Est-ce dû à sa proximité avec l’État, actionnaire majoritaire d'EDF ?